Texte Oral Bac n°2 :
L’Heptaméron de M de NAVARRE

Marguerite de Navarre (1492-1549) est la sœur de François 1er, elle est protectrice des Humanistes et favorable à la réforme. Elle est chassée de la cours à cause de sa position évangéliste. Marguerite est soupçonnée par l’Affaire des placards en 1534 (Affiches pour le protestantisme placardées sur la porte du roi). Considéré comme un crime lèse majesté (manque de respect, atteinte au roi). L’auteur a dû se dénoncer. L’Heptaméron comporte 72 histoires. Chaque récit est suivit d’un débat. Celui-ci présente une satire de la religion. Le texte a pour aspect un texte de divertissement.

I) L’aspect d’un divertissement
Marguerite de Navarre dénonce la bêtise d’une femme de l’époque. Elle respecte le schéma narratif : situation initiale de la ligne 1 à 3, les péripéties de la ligne 5 à 10 « pose la bougie, le brûle, il crie », la situation finale de la ligne 11 à 14. On remarque qu’il y a du: * comique de geste : elle est empressée, agitée. * comique de situation : le soldat dort à côté des gisants. * Comique de caractère : poltron, cocasse.
Il y a également un oxymore à la ligne 1 : Chapelle fort obscure, une dénonciation de l’aveuglement, de son absence de discernement à la ligne 9 : la résurrection « mais l’image, qui n’était insensible, commença à crier »

II) Critique insidieuse de la religion
L’auteur dénonce la prière religieuse qu’elle définie comme « sans aucun sens » et les rituels à la ligne 2,4 et 6. Elle dénonce également la superstition : la bonne femme prend un cierge pour prier. La vieille femme est obnubilée par ses dévotions, alors que pour M. de Navarre, elle, est obnubilée par le fait de relier les gens entre eux (religion selon elle). Marguerite présente les catholiques comme des gens crédules, stupides, naïfs et sans esprit critique. On comprend alors que l’auteur dénonce également la cupidité des gens d’église, en utilisant le champ lexical de la foi. Ici, on