L’hystérie I) Sémiologie :

Propre de l’hystérie : sémiologie multiple

1) Symptôme d’allure somatique : nommés conversion -> tous les organes peuvent ê concernés, principalement ceux qui touchent la vie de relation. - Symptôme parfaitement visible et gêne existence du patient mais pas d’atteinte organique - Symptôme = réversible - Symptomatologie : fonctionnelle et non lésionnelle

a) Troubles de la motricité et du tonus - Crise classique en 5 phases environ 15 minutes : i. Prodromes : douleurs ovariennes, palpitations, boule dans la gorge, perte de connaissance ii. Période épileptoïde : phase tonique ac arrêt respiratoire et immobilisation tétanique du corps iii. Période de contorsion : gds mouvements, désordonnés + adoption d’attitudes bizarres (lutte contre ennemi imaginaire) iv. Période de transe : sujet mime scènes érotiques ou violentes v. Période terminale : retour à la cse ac sanglots et quelque fois sommeil.

- Forme dégradée de la crise : entre crise de nerfs et grande attaque, on peut rencontrer toutes les formes : épisodes d’agitation, « spasmophilie » - Mvmts anormaux : tremblements ou mouvements d’allure choréique - Hoquets, toux spasmodiques - Trouble de la vigilance (somnolence diurne, baillement) ou pseudo- coma- hystérique - Paralysies généralisées, localisées sans systématisation neurologique - Contractures d’un membre ou de ses parties -> peut concerner cordes vocales (aphonie, bégaiement, mutisme) - Asthénie ou faiblesse musculaire - Spasmes de la muscu

b) Troubles sensitifs - Anesthésies et hypoesthésies localisées ne respectant pas la systématisation neurologique - Hyperesthésies localisées ou diffuses - Trouble de la vision, de l’ouïe, de l’odorat, du goût, trouble de l’équilibre