L'impératif du paraitre
Le paraître, c’est l’enveloppe d’un individu ; c’est ce que l’on voit et qui nous permet de nous faire une première idée d’une personne, de par sa tenue vestimentaire, sa classe sociale, son environnement familial… L’être, c’est la personnalité, une partie que l’on découvre en apprenant à connaître une personne. Hélas dans la société actuelle, il y a beaucoup de jugements trop hâtifs qui peuvent donner une image totalement négative d’une personne sans qu’elle n’ait même ouvert la bouche, car « les apparences sont souvent trompeuses ». Ainsi, trop de gens se dissimulent derrière leur paraître par manque de confiance en eux pour plaire, et suivre la « norme ». De nos jours, la beauté est devenue un critère social au même titre que les qualités de l’âme. Cela entraine de nombreuses discriminations, notamment à l’école où les enfants jugés « laids » seront plus facilement exclus et on ignorera même la vraie valeur de son caractère. Mais ces discriminations peuvent aussi être associées à un stéréotype établi par des chercheurs en psychologie sociale : ce qui est beau est bien. Nous l’avons souligné au premier chapitre. Ce stéréotype consiste à associer aux personnes au physique attirant des qualités mélioratives, et aux personnes jugées disgracieuses des qualités péjoratives. Les individus n’ayant pas les critères de beauté en vigueur auraient donc tendance à être discriminées. La beauté a une incidence sur les relations que nous nouons quotidiennement avec autrui, en provoquant une attitude soit d’évitement, soit de rapprochement. C’est ce phénomène qui pousse les gens à vouloir devenir quelqu’un d’autre et de ce fait à modifier leur image. Ainsi, il existe différents moyens pour paraître bien : régimes, chirurgie esthétique, tenue vestimentaire…
Cependant, les critères qui définissent la beauté ont énormément évolué avec le temps : autrefois, les hommes préféraient les femmes avec de fortes hanches et une poitrine opulente,