* FRANÇAIS * Dissertation * «Il y a quelqu’un qu’on ne peut jamais tromper; c’est soi-même, parce qu’on est toujours d’accord avec ses actes». J. Giono (Le Hussard sur le toit)

Jean Giono, dans son énoncé, nous dit que l’homme à un contrôle total sur son inconscient – et donc sur sa personnalité – qui lui permet d’agir uniquement selon ses propres valeurs et ses propres revendications. Cette action nous permet d’être en relation avec le monde, ce que ne permet nullement la réflexion. Elle permet aussi de rentrer en relation avec des gens dont leur contact va nous permettre de vivre heureux. Car l’être humain ne peut pas vivre sans le contact social des autres gens qui l’entourent. Voilà une des raisons qui nous différencie des primates. Sa thèse est justifiée et cohérente mais, dans certains cas, ne peut s’appliquer.

*****

Commençons par définir le verbe "se mentir" de notre énoncer. Cela consiste à faire quelque chose qui soit en désaccord avec notre philosophie personnelle. Agir sous la contrainte ou sous une impulsion qui ne reproduise pas notre réelle volonté. Cela s’oppose à l’action. Soit nous nous mentons, soit nous agissons.

En règle générale, ces situations ne peuvent pas se produire car nous faisons toujours ce que nous dicte notre conscience. Nous avons quand même un certain accès à cette dernière. Elle est automatiquement reliée à nos motivations profondes. Se mentir n’est donc pas possible en temps normal. Les exceptions sont citées plus bas, dans la suite de la dissertation.

***

Il existe des cas particuliers où notre propre volonté n’est pas respectée. Une personne nous oblige à faire des choses que nous ne voulons pas faire. Comme par exemple, les ordres que nous recevons à l’armée. Ces actes que nous devons faire ne sont pas issus de notre réflexion mais de celle de notre supérieur. La menace fait aussi partie de ces cas. Une personne désirant quelque chose qui nous appartient peut faire pression sur nous avec notre