L’ouverture du monde au xve et xvie siecle
Au XVe siècle, les cartes se sont considérablement améliorées grâce aux informations des voyageurs. Ainsi, les ateliers de Venise, Gênes et Lisbonne ont pu préciser les cartes établies au IIe siècle par le géographe grec Ptolémée.
Les meilleures cartes de la fin du Moyen Age réalisent une synthèse des cartes terrestres et maritimes et confirment une bonne connaissance du bassin méditerranéen, jusqu’à l’Afrique du Nord et l’Asie Mineure. On ne sait toujours pas où prend fin le continent africain, ni qu’il est possible de le conmtourner pour atteindre l’Océan Indien. Le continent amériacain ne figure évidemment pas sur ces cartes. Au XVe siècle, on est convaincu que l’Océan Atlantique est beaucoup plus étroit qu’il n’est en réalité.
La navigation maritime a fait d’énormes progrès, grâce au savoir transmis par les arabes qui ont considérablement perfectionné les instruments de navigation comme la boussole et l’astrolabe qui permettent aux navigateurs de mesurer approximativement leur position en latitude.
Les navires se sont eux aussi perfectionnés : gouvernail, meilleur assemblage des planches de la coque, voilure. C’est la caravelle portugaise qui s’impose comme le navire le mieux adapté aux voyages d’exploration. La caravelle est un petit bateau d’une vingtaine de mètres de long sur six de large et son faible tirant d’eau (3m de profondeur) lui permet d’aborder des littoraux inconnus sans grand danger de toucher le fond et de s’engager dans les estuaires des fleuves. C’est