L'affaire patrick henry
Devant la pression populaire, l'avocat désigné par Patrick Henry se récuse. Maître Robert Bocquillon, alors bâtonnier de Chaumont, se porte volontaire et demande l'aide de Robert Badinter, partisan de l'abolition de la peine de mort en France.
A l'ouverture de son procès, le 18 janvier 1977, la condamnation à mort de Patrick Henry ne fait aucun doute Pourtant, l'accusé échappe à la guillotine. La cour d'Assises de l'Aube opte pour une réclusion criminelle à perpétuité, émue aux larmes par le plaidoyer contre la peine capitale de Robert Badinter. Soulagé, Patrick Henry s'adresse alors aux jurés en leur promettant qu'ils n'auront « pas à le regretter