Affiche du 22 juin de l’appel de de Gaulle Contexte Après le 10 Juin l'exode se précipite les gares sont prises d'assauts et sur les routes les convois des réfugiés sont attaqués par l'aviation Allemande. Des ponts sont coupés, la pagaille et les embouteillages sont indescriptibles, en quelques jours deux millions de Parisiens auront fui la capitale. Ce même jour à la radio Pétain accepte la défaite. A ce moment les allemands ont déjà franchis la Loire. À Londres le lendemain Churchill donne à De Gaule l'accès à la BBC d'où il prononce son appel du 18 juin et son refus de la défaite. Ce jour-là De Gaulle va appelerà poursuivre la guerre à partir de l'empire avec les alliés car cette guerre est mondiale, la rupture avec Pétain est totale. L’appel {draw:frame} L’impact de l’appel jusqu’en 1945 Dans son discours du 22 juin 1940, le général de Gaulle appelle « tous les Français libres » à « continuer le combat, là où ils seront et comme ils pourront ». Les Français libres sont Au-delà des parcours particuliers et de leur diversité, les français se rallient au refus de la défaite exprimé dans l’Appel. Rares sont ceux qui ont entendu l’Appel, rares également ceux qui y ont répondu, alors qu’ils étaient plus de 100 000 marins et soldats français présents sur le sol anglais. A partir du 19 juin, ils sont quelques-uns, civils ou militaires, venus individuellement ou en groupes, à s’engager auprès du général de Gaulle, reconnu officiellement le 28 juin par le gouvernement britannique comme chef des Français libres. Au mois de juin 1940, quand le sort de la France semblait avoir définitivement basculé, quelques-uns ont pourtant eu la certitude que rien n'était joué et qu'ils devaient continuer le combat. Ces hommes vont répondre à l'appel d'un jeune général qui pensait comme eux. Si la France avait perdu une bataille, elle n'avait pas pour autant perdu la guerre et, tôt ou tard, l'immense empire français, la puissance de