L’architecture du bonheur
De Alain de Botton

L’architecture du bonheur est un ouvrage qui tente d’expliquer les raisons qui nous amènent à être ému ou non par un objet, une œuvre d’art, ou un bâtiment.
Alain de Botton amorce alors cette idée en nous disant que pour ressentir une émotion face à une architecture, il faut avoir en soi, un minimum de tristesse.
Nous ne prenons conscience de la beauté d’un bâtiment que lorsque notre environnement est plus sombre.
Ainsi, même si elle à un rôle sur chacun d’entre nous, l’architecture ne peut résoudre tous nos problèmes.

Mais alors, lorsque l’on trouve beau un bâtiment ; qu’est-ce qui fait que l’on préfère celui-là plutôt qu’un autre ? L’une des premières réponses à cette question pourrait être que l’on serait plus ou moins proche du mode de vie dégagé par l’objet.
Ce ne serait pas par la beauté en soi que l’on serait attiré, mais par les « ressemblances » que l’objet aurait avec nous.

De plus, chaque objet ou bâtiment qui existe, rappelle, par sa forme, un sentiment, un trait de caractère, etc.
De même, il peut évoquer en nous un souvenir, le rappel d’un lieu, d’une certaine période.
Les objets racontent bien souvent une histoire qui sera complètement modifiée selon les matériaux utilisés ou bien la manière dont ils sont assemblés.
Ainsi, les objets ou bâtiments que nous jugeons beaux évoqueraient en nous le bonheur, par leurs différentes caractéristiques.

De même, nous trouvons beau ce qui est plus fort que nous, ce qui nous permet de faire des choses que l’on aurait pas même pu imaginer.
Mais parmi les œuvres ayant la capacité de nous faire surmonter des choses que l’on pensait impossibles, celles qui nous touchent plus particulièrement sont celles qui restent les plus modestes ; celles qui nous permettent de grandes choses mais ne le montrent pas puisqu’elles restent élégantes et subtiles.

De la même manière, certains objets nous émeuvent, pas seulement par leur beauté, mais parce qu’ils