L'art de théophile gautier
Poème choisit: L'Art de Théophile GAUTIER
Dans ce texte, Théophile Gautier décrit plusieurs arts tels que la peinture, la sculpture et le théâtre et s'attarde plus spécifiquement sur la sculpture: Il va se comparer à un sculpteur qui, au lieux de pétrir l'argile, va pétrir les mots.
Le champs lexical des matériaux propres à la sculpture va fleurir dans ce poème:
Le marbre est évoqué au vers 4, et est également reprit par « Carrare » au vers 17 et « Paros » au vers 18. Les pierres semi-précieuses, tel que l' « onyx », au vers 4 et l' « agathe », au vers 27 vont rappeler le travail d'un sculpteur et le « bronze », au vers 22, l' « argile » au vers14 et l' « airain » au vers 52 sont des pierres que le sculpteur travaille.
L'accumulation au vers 53: « Sculpte, lime, cisèle » fait du poète un sculpteur de mots.
Or, la sculpture, tout comme les ouvrages évoquée par les mention de l' « émail; émailleur » et avec la « médaille » de bronze, a pour fonction essentielle de beauté, sans vraiment de souci d'utilité. L'Art est donc autonome, se suffit à lui seul: La poésie va donc être inscrite dans la matière et également dans le temps, comme la roche. Des vers 41 à 44, on a cette idée d'éternité, que la poésie tel un buste de pierre, dure dans le temps même qu'après les hommes soient disparus: Tout Passe.-L'Art robuste/ Seul à l'éternité,/ Le buste/ Survit à la cité./
Comme dit précédemment, il évoque la peinture, qui renvoie, elle, à un art plus descriptif, comme nous les montre les vers situés entre le vers 29 et 41: On représente, dans ces vers, un art presque pittoresque, qui charmer les yeux et l'esprit, par l'évocation de « sirènes bleues », de « nimbe trilobe » et également de « blasons ». cette omniprésence de la matière, sous la forme de pierres ou de métal, attache la poésie à une certaine stabilité, solidité, loin du domaine léger, vaporeux mentionné au vers 16 : « Quand flotte ailleurs l'esprit » et surtout au vers 54 avec « ton