L'assommoir, zola, lecture analytique de l’extrait tiré du chapitre vi
1) Un après-midi d’automne, Gervaise décida d’aller rendre visite à Gueule d’Or à sa forge et de voir par la même occasion son fils Etienne. Une fois devant l’homme qu’elle cherchait, ce dernier appela son collègue Bec-Salé pour l’aider à frapper de gros boulons. C’est à partir de là qu’un « combat » s’engagea entre les deux hommes afin d’impressionner Gervaise.
C’est d’abord Bec-Salé qui commença. Après que celui-ci ait frappé, l’extrait nous décrit Gueule d’Or faisant son travail.
2) On peut dire ici que Goujet est un bon ouvrier. En effet celui-ci minutie son travail en « écrasant le métal au milieu » et prend son temps afin de bien le réaliser : «il ne se pressa pas » ligne 3. C’est aussi un homme sain qui ne boit pas « ce n’était pas de l’eau-de-vie que la Gueule-d ‘Or avait dans les veines, c’était du sang, du sang pur » l 14-15.
Son travail prend également une dimension artistique : Goujet frappe « le métal au milieu » l.12 avec un « jeu classique, correct, balancé et souple » l 5 et une précision rythmée » l 13. La dureté de son travail ne semble pas le fatigué « deux grosses gouttes de sueur qui coulaient » l.31. De plus, son marteau, appeler « Fifine » est personnifié tout au long du texte. Zola la compare à une danseuse « ses révérences de grande dame » ligne 34. Le champ lexical de la danse donne au texte un aspect artistique : « dansait » l.6 « cadence » l.8 « Menuet » l.9 « mesure » l.10 « rythmée » l.13. Fifine prend dans cet extrait une place importante. C’est elle qui rythme le travail de Goujet d’une façon noble elle « ne dansait pas un chahut de bastingue » ligne 6.
Cette description du travail de Gueule-d ‘Or permet au lecteur d’être fasciné par cet homme.
3) Ici, c’est Gervaise qui voit la scène. En effet, elle-même sait que Goujet lui jette « un regard plein de tendresse confiantes » ligne 2.
On peut dire que Goujet se transforme, pour Gervaise, en un être