L'attenta
À côté de ces œuvres phares de la première moitié du XIXe siècle, le roman social (et champêtre parfois) trouve sa place dans la littérature avec les textes de George Sand (Consuelo – 1842, La Mare au diable -1846, La Petite Fadette – 1849) et, un peu plus tard, avec la grande fresque humaniste de Victor Hugo, Les Misérables (1862).
Le roman naturalist
Émile Zola (1840-1902) est le dernier très grand romancier du siècle : il théorise dans le Roman expérimental (1880) le naturalisme21 et donne au réalisme extrême, au-delà même des bienséances et en prenant en compte la physiologie, une ambition scientifique en voulant montrer l'influence des milieux sur les individus. Son œuvre, Les Rougon-Macquart (sous-titrée Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire) est une somme romanesque de 20 volumes présentant à travers cinq générations successives les conséquences du déterminisme physiologique et social et les manifestations diverses d'une tare initiale. Ses romans puissants, souvent dramatiques et parfois épiques, montrent un tableau critique de la société du Second Empire avec la dénonciation de l'immoralisme des nantis comme dans La Curée (1872), Nana (1879), L’Argent (1891)… et sa compassion pour le peuple et ses souffrances individuelles et collectives, par exemple Gervaise dans L'Assommoir (1877), les paysans dans La Terre (1887), les mineurs dans Germinal (1885), les soldats dans La Débâcle (1892)…
La nouvelle et le cont
Le genre narratif est aussi, tout au long du siècle, largement représenté par la nouvelle qui exploite aussi bien l'approche réaliste que la veine fantastique : les grands romanciers ont laissé des traces importantes. Le conte est aussi un mode d'expression, surtout le conte fantastique dont la mode est lancée en France dès 1829 par la traduction des textes de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann publié en France en 1829 par Honoré de Balzac qui s'en inspire, entre autres pour Maître Cornélius, l'Élixir de