l'avenir du nucléaire en france
L'avenir du nucléaire
1 - La Génération III: l'exemple de l'EPR de Flamanville
2 - La Génération IV
3 - La fusion nucléaire
Conclusion
Sources
L'AVENIR DU NUCLEAIRE
1°)énergie nucléaire : a-t-on vraiment le choix ?
Nucléaire, le retour. On disait la filière, condamnée à disparaître à plus ou moins long terme. Plusieurs pays européens, comme l'Allemagne, n'ont-ils pas enclenché un processus de désengagement du nucléaire ? Mais ça n'a pas été le cas partout. Et après quinze ans de réflexion, de recherche et de débats parfois houleux sur les questions de production, de sécurité et d'environnement, l'on constate que, l'utilisation civile de l'énergie nucléaire semble à nouveau promise à un grand avenir.
La France, après la Finlande, a ainsi décidé d'implanter sur son sol le représentant d'un nouveau type de réacteur, baptisé EPR (European Pressurized Reactor), qui pourrait s'imposer au sein du parc nucléaire pour les soixante prochaines années. De leur côté, le Royaume-Uni et les États-Unis réfléchissent à un retour massif du nucléaire dans leur politique énergétique. Sans compter la Chine et la Russie. Comment expliquer ce regain d'intérêt ?
« Le nucléaire, répond le physicien Jean-Marie Loiseaux, est aujourd'hui une énergie susceptible de combler une part significative du déficit énergétique qui apparaîtra d'ici à 2050. »
Aujourd’hui, nous sommes en train d’entrer dans ce que l’on appelle la Génération III du nucléaire. Nous parlerons de l’EPR, en particulier celui de Flamanville.
La Génération III, dont l’EPR, suivent des principes évolutionnaires et non « révolutionnaires ». Ces réacteurs utilisent surtout les techniques de la Génération II en les améliorant. Cependant, certains constructeurs disent que leurs réacteurs appartiennent à la Génération III+ alors que très peu d’organismes acceptent de reconnaître le statut de Génération III+, dont la CEA (Commissariat à l’Energie