L'economie du sport
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, rechercher L’économie du sport est une branche de l’économie qui étudie l’incidence du sport, amateur et professionnel, sur l’ensemble de l’économie.
Activité improductive qui a longtemps été l’apanage d’une classe oisive, le sport appartient pourtant bien aujourd’hui à la réalité économique. La performance sportive de haut niveau suppose de lourds investissements, consentis par les pouvoirs publics ou les sponsors, mais constitue aussi un spectacle payant, et surtout un support publicitaire. Elle a un impact économique dans l’économie et l’emploi régionaux, lié en particulier au bâtiment et aux travaux publics (en 1997, le marché public des installations et équipements sportifs représentait 5,7 % du PIB français et 7,2 % de l’emploi total, ce qui est considérable). De son côté, la pratique du sport en tant que loisir, en expansion depuis les années soixante-dix, entraîne la consommation de vêtements et d’articles de sport, de services, commerciaux ou non, d’enseignement et d’animation. Ainsi, pour ne prendre qu’un exemple, le poids économique du sport en France a été de 30,4 milliards d’euros en 2005[1].
Sommaire [masquer]
1 La dimension économique du sport de haut niveau
2 La consommation sportive
3 Les articles de sport
4 Notes et références
5 Voir aussi
La dimension économique du sport de haut niveau [modifier]La cartographie de la réussite sportive l’indique assez : la performance du sportif de haute compétition n’est pas qu’une aventure individuelle. Ainsi, l’Australie, dans la perspective des Jeux olympiques de Sydney, a investi massivement dans la préparation de ses sportifs, notamment en débauchant les entraîneurs du monde entier. Elle a spectaculairement amélioré les performances de ses athlètes. « Le sport est un creuset où s’entremêlent de la science, de la technologie, des médias, et pour tout dire, de l’argent et de la puissance économique »