L'edit de fontainebleau
Dès le début de son règne, Louis XIV, cherchant à unifier son royaume tant sur le plan religieux qu’administratif et politique, souhaite réduire le protestantisme. Il prend d’abord des mesures vexatoires : il fait supprimer des écoles protestantes, interdit aux protestants d’acheter des offices, augmente leurs impôts…
Sommaire
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• 1 Les prémices de la Révocation
• 1.1 De la paix d’Alès au règne personnel de Louis XIV
• 1.2 L’œuvre de démantèlement de l’édit de Nantes par l’État (1661-1685)
• 2 La Révocation : enjeux politiques, enjeux religieux
• 2.1 L’édit de Fontainebleau : son contenu
• 3 Bilan de l’exode des huguenots
• 4 Notes et références
• 5 Voir aussi
• 5.1 Articles connexes
• 5.2 Bibliographie
Les prémices de la Révocation[modifier]
De la paix d’Alès au règne personnel de Louis XIV[modifier]
/wiki/Fichier:Armand,_Jean_du_Plessis.jpg /wiki/Fichier:Armand,_Jean_du_Plessis.jpg
/wiki/Fichier:Armand,_Jean_du_Plessis.jpg /wiki/Fichier:Armand,_Jean_du_Plessis.jpgIl était dans l’intérêt de la politique extérieure de Richelieu de faire respecter l’édit de Nantes.
Soixante ans plus tôt, après la révolte protestante, la paix d'Alès de 1629 octroyée par Louis XIII, qui réduisait considérablement les privilèges acquis lors de l’édit de Nantes et surtout ses clauses militaires, la « Religion Prétendue Réformée » (R.P.R., telle était la dénomination utilisée par les catholiques de l’époque) vécut pendant une trentaine d’années sans trop de secousses, si ce n’est la perte discrète de ses privilèges et le retour au catholicisme d’une grande partie de la noblesse, mais une lutte juridique constante lui permit de ne pas perdre trop d’avantages. Le cardinal de Richelieu, premier ministre de 1624 à 1642, fit assez bien respecter l’édit de Nantes pour des raisons de politique extérieure : du fait de son alliance avec