L'education vue par rabelais et montaigne
Rabelais et Montaigne sont tous deux des principaux réformateurs de l’éducation dans la France de la Renaissance.
François Rabelais (1494 – 1553) est un prêtre catholique évangélique, médecin et écrivain humaniste français de la Renaissance. En 1532 il publie, sous le pseudonyme d’Alcofibras Nasier, Pantagruel.
Rabelais est revenu plusieurs fois sur la question de l’éducation à propos de Gargantua ou de Pantagruel. A chaque fois il attaque la mauvaise éducation de ce temps-là. Il a connu les vices de la scolastique (la scolastique désigne l’enseignement dispensé au Moyen-Age dans les écoles monastiques, dans les universités, dans toutes les écoles placées sous la juridiction de l’église. *) et les travers de la Renaissance. Il n’a pu bafouer l’abus des citations, la manie des syllogismes (raisonnements qui fondent une conclusion sur deux propositions posées comme vraies. **) et mettre en scène ces insupportables pédants, qui citent Aristote à tout propos, qui parlent latin ou grec à tort et à travers et qui prônent pour la vraie science un étalage de mots ridicules. Cette discipline inintelligente, qui surcharge la mémoire et qui pendant de longues années étudie sans profit des livres insipides. D’autre part Rabelais, dans son œuvre, esquisse un plan d’une éducation moderne.
Ses idées principales :
• Il propose un système d’éducation nouveau qui prodigue un savoir encyclopédique : c’est la variété qui stimule l’appétit du savoir. Il rêve d’une connaissance universelle et totale.
• L’éducation doit former autant le corps que l’esprit. Les exercices physiques ont une grande place dans son système éducatif.
• Il préconise l’apprentissage des langues anciennes pour aborder les textes bibliques.
• Il critique l’enseignement purement livresque et laisse une grande part à la pratique et à l’expérimentation.
• Ses méthodes pédagogiques sont basées sur l’apprentissage dans la joie : on n’apprend bien qu’en