L'engagement politique des surréalistes
Le mouvement Dadaiste était fondamentalement antibourgeois, antinationaliste et provocateur. Les surréalistes continue donc sur cette lancée :
« Nous n'acceptons pas les lois de l'Économie ou de l'Échange, nous n'acceptons pas l'esclavage du Travail, et dans un domaine encore plus large nous nous déclarons en insurrection contre l'Histoire. » (tract La Révolution d'abord et toujours).
Le mouvement surréaliste est connu pour son engagement politique fort ; l'objectif de la révolte, du changement et de la découverte étant présent depuis sa création.
Selon eux, la société, les usages, la morale, les lois, la religion serait responsables de l'annihilation des facultés humaines.
La rupture avec l'institution littéraire mais aussi avec la société apparaît, la révolte littéraire devient révolte politique.
VALEURS
Le surréalisme, en proposant une éthique centrée sur la liberté, le désir, les passions, s'oppose radicalement aux valeurs « bourgeoises ».
De plus, selon leur doctrine nouvellement apparu, chaque homme, chaque femme, possède une créativité entravé par la société mais qui ne demande qu'à être mise au jour.
Breton définit l'objectif du surréalisme :
« Le propre du surréalisme est d'avoir proclamé l'égalité totale de tous les êtres humains normaux devant le message sublimal, d'avoir constamment soutenu que ce message constitue un patrimoine commun dont il ne tient qu'à chacun de revendiquer sa part et qui doit à tout prix cesser très prochainement d'être tenu pour l'apanage de quelques-uns. Tous les hommes, dis-je, toutes les femmes méritent de se convaincre de l'absolue possibilité pour eux-mêmes de recourir à volonté à ce langage qui n'a rien de surnaturel et qui est le véhicule même, pour tous et pour chacun de la révélation. Il est indispensable pour cela qu'ils reviennent sur la conception étroite, erronée de telles vocations particulières qu'elles soient artistiques ou médianimiques ».
Si l'art doit être fait par tous et doit