L'ennui au sens métaphysique
283 mots
2 pages
L'Ennui au sens métaphysique est, contrairement à ce que l'on peut parfois entendre, un malêtre récent ; dans les temps anciens seuls marginaux qui sont rares, se permettaient de réfléchir sur soi même, au sens métaphysique des choses qui l'entourent et au malêtre parfois ressenti. A cette époque les gens ne tentaient pas de vivre tout comme nous partisans du XXI ème siècle mais bien sûr de seulement survivre, la faim, les malheurs naturels, le travail et la famille étaient les occupations primordiales des esprits. Depuis que Freud s'est interessé au conscient, à l'inconscient, et a réelement défini l'état de dépression alors la littérature à suivi. Quel beau sujet que l'Ennui pour les poètes issus du symbolisme et du décadentisme, Baudelaire nous a d'ailleurs très bien (métaphoriquement) dessiné une esquisse du "spleen".
Le spleen a toujours été caractérisé par l'absence de lumière, l'humidité, l'ennui, le rejet du monde extérieur, du rejet de soi même basés sur des caractéristiques toutes aussi laides les unes que les autres. Mais comme le dit si bien Théophile Gautier : "Tout ce qui est utile est laid". Le spleen aurait-il alors une utilité pour l'âme humaine ?
De nos jours les dépressions sont de plus en plus courantes, la spleen est même désormais appellé la "maladie du siècle". Mais comment y remédier ? Souvent les dissertations portent sur causes et conséquences du Spleen mais jamais personne n'a trouvé de réelle remède à ce spleen. Peut-on admettre comme le dit Baudelaire que notre vie n'est qu'un grand spleen continu avec quelques moments d'idéal ?
"Et sur mon crâne incliné plante son drapeau noir." Charles