L'entreprise japonaise depuis 1945
Problématique : Une formidable synthèse japonaise, celle du Wakon Yosai, un système capitaliste original ayant pu être vu comme un modèle après 1945. Avec le passage à la mondialisation et la décennie perdue du Japon, on peut se demander si ce modèle est encore adapté ou viable. En se globalisant, l’entreprise japonaise s’est-elle normalisée à l’aune d’un capitalisme anglo-saxon ou demeure-t-elle encore spécifique avec une 3ème synthèse ? Wakon ou Yosai, ou Wakon Yosai ?
I / UN SYSTEME ENTREPRENEURIAL EFFICACE AU POINT DE DEVENIR UN MODELE APRES 1945
A/ Une structure entrepreneuriale dualiste garantissant une flexibilité caractérisée par des relations étroites avec l’Etat au service de l’intérêt national
1) Une structure dualiste efficace qui assure la souplesse
Zaibatsu démantelé par Mac Arthur, législation sévère (loi anti-trust, loi Wagner syndicale…)
Mais REC avec la menace URSS, les EU contribuent à leur relèvement : ouvrent le marché, Yen, Dodge…
Keiretsu de production (Entreprise principale et PME) ou financier (Main Bank, Sogo Shosha : Jigyo Shudan) + P. Croisées
2) Des entreprises en relation avec l’Etat dans le triangle de fer
MITI (1949, planifie, régule, informe, règlemente, « catalyseur »), Mof (déter la pol éco)
3) Une entreprise au cœur de la stratégie de puissance voulue par l’Etat japonais
Protectionnisme éducateur, conso nationaliste, épargne privée stimulée
Vol d’oies sauvages : Importation, ISI, IPE, Remontées de filières + Délocalisations
B/ Une entreprise intégratrice : un mode de gestion spécifique des RH
1) La Volonté de valoriser la culture d’entreprise est la résultante d’un choix volontaire et de mentalités particulières
Importance culturelle (Ushi, obéissance, hiérarchie respectée, consensus) + Volonté de les favoriser (« revanche »)
2) Une gestion spécifique des RH
« 3 trésors sacrés » : emploi à vie (formation et salaire Vs ardeur à vie),