En Côte d’Ivoire, la dégradation intensive des terres et autres ressources naturelles est fragrante. La désertification et la perte de terres arables et vertes ont entraîné la diminution de la productivité du sol au nord et dans certaines régions. La perte de la biodiversité, la pollution des eaux, et la diminution des ressources en eaux naturelles ainsi que la détérioration de la qualité de l’air dans les espaces urbains est très criante. En effet, l’augmentation des charges de l’Etat en période de guerre, accroît les exigences. Les déchets et ordures ménagères et industrielles sont très mal traités. Ce mauvais traitement entraîne la pollution des eaux des lagunes et fleuves, d’où la rareté des eaux potables. A cela, s’ajoute l’incapacité des communes et de l’Etat à fournir les installations basiques communes pour assurer l’évacuation des eaux usées et la mauvaise politique de gestion des ordures ménagères et industrielles qui met la population dans une situation de menace quotidienne. Outre cela, on a la prolifération des quartiers précaires et des maisons spontanées, informelles et non planifiées où règnent généralement l’insécurité et la pollution. La puanteur est la chose la mieux partagée dans toutes les villes du pays. Avec l’avènement de la guerre, les choses sont devenues plus graves. En effet, pendant celle-ci, l’exploitation anarchique des ressources naturelles par des combattants et déplacés menace foncièrement l’équilibre environnemental, déjà en état de dégradation. Ces exploitations illégales des ressources du pays qui ne tiennent compte d’aucun critère présente des conséquences réelles sur l’environnement de manière qu’il ne peut vivre et survivre qu’à la condition de le protéger et le préserver. Or, l’environnement des populations en détresse subit l’agression des obus, des canons et des détribus de guerre, alors que les victimes sont dans l’impossibilité de la protéger et de le préserver, d’où la conséquence sur leur santé, leur productivité, la