L'etat unitaire français
L’Etat est une entité politique doté du pouvoir institutionnalisé et « détenteur du monopole de la contrainte physique légitime ». ( Max Weber, Le savant et le politique 1963). Ainsi, Max Weber définit l’État moderne par le monopole de la violence physique légitime . Cela signifie qu’ en interdisant l’usage privé de la violence, l’État se réserve l’exclusivité du recours à la violence, ou à la contrainte jusitifiée, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières.
Par conséquent, l’état est composé d’un territoire, d’une population, d’une souveraineté entendu comme le caractère qui n’est soumis à aucune autre autorité. L’Etat ne se reconnait pas du supérieur, ni d’égal à l’intérieur de son territoire et encore moins de supérieur à l’extérieur de son territoire. Cela n’empêche, qu’elle accepte une limitation de souveraineté par le fait de l’accord qui peut être conclu avec les autres états. Il existe plusieurs types d’Etats définit en fonction du centre d’impulsion politique. On parle d’Etat unitaire et d’Etat fédéral. Mais il est question d’état unitaire lorsqu’il n’y a qu’un seul centre de décision politique. C’est le même droit pour tous. L’Etat unitaire est en théorie centralisée c’est-à-dire, un seul Etat central. Mais elle peut être déconcentrée.
C’est le cas de la France qui est considérée comme un Etat unitaire. Elle se distingue par l’importance de ses pouvoirs dévolus à l’Etat central malgré un développement de décentralisation. Les constitutions françaises qui se sont succédé ont toujours reconnu que la République est « une et indivisible », ce qui confirme son caractère unitaire.
Mais pourtant, elle a reconnu la déconcentration et la décentralisation, accordant des pouvoirs à ses collectivités territoriales et des statuts particuliers à la Nouvelle-Calédonie, la Corse, la Polynésie française.
Ainsi, la loi constitutionnelle du 28 Mars 2003 relative à l’organisation décentralisée de la République