L'excès des biens nuit à la liberté
« Je suis avare de cette liberté qui disparaît dès que commence l’excès des biens. » -Albert Camus-
La liberté est la faculté d’agir selon sa volonté, sans rencontrer d’obstacles ni de contraintes. Elle est une des sources principales du bonheur. Sous nos latitudes, puisque les différences Nord- Sud ne permettent pas une généralisation de ces propos ; l’Homme nait libre. Il décide lui-même de ses actions. Pourtant, sa liberté s’estompe peu à peu dès qu’il se consacre à l’acquisition de biens qui, souvent, sont superflus. Il devient dépendant de ces biens futiles, qui sont sa voiture de luxe, sa grande maison ou encore sa piscine. Tel sont les paroles d’Albert Camus, qui affirme : « Je suis avare de cette liberté qui disparaît dès que commence l’excès des biens. » Toutefois, pouvons-nous affirmer avec certitude que le discours tenu par ce philosophe soit correct ? Voici la question à laquelle nous allons tenter de répondre au cours du développement qui suit. Nous verrons dans un premier temps, que les personnes possédant des biens accessoires en grande quantité, voient leur liberté se restreindre. Cette exagération impose de nombreuses contraintes, réduit considérablement leur temps libre et les rend ainsi tributaire de ces biens. Puis nous contesteront certains arguments de la thèse et ferons un rapprochement entre bonheur et liberté.
Tout d’abord, l’excès de biens amène de multiples contraintes. Pour acquérir des biens matériels, qui s’accompagnent souvent de sacrifices financiers, il est indispensable d’avoir une source de revenu suffisante, donc de travailler plus et de s’investir. Ce travail s’accompagne d’inconvénients ; des angoisses, des horaires astreignants à respecter et les pressions des employeurs qui s’y rapportent. Pour pouvoir s’offrir un chalet, une seconde voiture ou une télévision de dernier cric par exemple, les