2- Les cinéates de la 6ième génération

De nos jours, la Chine se situe dans ce qu’on appelle la 6ieme génération et ce, en partie depuis l’arrivée du libéralisme au pays. Cette génération se caractérise surtout par le désir de vouloir montrer la Chine sous son vrai jour, souvent par des films clandestins. Les cinéastes ne désirent pas prendre une tendance commerciale comme c’était un peu plus le cas dans les générations précédentes. Par contre, la population chinoise est très restreinte au niveau des films qui leurs sont présentés au pays. La plupart des œuvres qui comportent des « sujets délicats, susceptibles de donner une image négative de la Chine [1]» sont censurées mais pourtant grandement visionnées dans les festivals et distribuées internationalement. Les sujets des réalisateurs portent surtout sur la « Chine en changement », sur l’influence de l’Occident et sur les réalités urbaines. Le cinéaste Jia Zhan-ke, dans son film « The World » nous démontre d’ailleurs une évolution au niveau économique et technologique. Il nous présente des jeunes qui travaillent dans un centre d’attraction où on y retrouve des monuments historiques de plusieurs pays du monde. Selon moi, on y démontre que la technologie crée en Chine à la fois une ouverture sur le monde et une impression de rapprochement vis-à-vis les autres cultures. De plus, il faut noter que Jia Zhan-ke fait habituellement l’usage de plans séquences ainsi que des plans larges, peut-être pour tenter d’être le plus près possible de la réalité. D’ailleurs, dans son film « Still Life», ces procédés sont facilement notables. On y raconte que le barrage des Trois-Gorges provoque une gigantesque inondation qui submerge complètement la ville de Fengjie. Cet évènement bouleverse les habitants qui se retrouvent dans une situation particulièrement pénible. On y comprend alors que la modernité met en péril la sécurité des gens, ce qui se trouve à être une triste réalité urbaine. Ensuite, « Beijing Bicycle » de Wang