I – L'APITHERAPIE a- Histoire de l'apithérapie

Depuis la haute antiquité, la médecine fait usage des produits de l'apiculture.

L'apiculture est une médecine très ancienne, elle date de l'ère Egyptienne. On a retrouvé des papyrus venant de Thèbes et datant de 1870 avant J-C sur lesquels on voit des Egyptiens nourrir et soigner leur femme et leurs enfants avec du miel.
De plus les Egyptiens utilisaient le propolis (= résine végétale recueillie par les abeilles), certes pour les soins médicaux mais également pour l'embaumement de leur mort.
Les Egyptiens consommaient le miel après le mariage, d'où l'expression « Lune de miel ».

Autour du bassin Méditerrannéen, Hippocrate effectue des études sur le rôle du venin d'abeille pour soigner les problèmes articulaires et les arthrites de toutes sortes.
Hippocrate utilisait le miel pour soigner les plaies et les brûlures.

En Chine millénaire, certains textes datant de plus de 2000 ans évoquent le venin d'abeille dans la médecine.

Autour de l'an Mil, Avicenne développe l'apithérapie. Il utilisait le terme « cire noire » pour propolis. Il ventait les vertues cicatrisantes de l'apiculture.

Au XIXe siècle seulement, l'apithérapie est reconnue comme discipline à part entière.

Docteur Philip Terc, un Autrichion, commence à faire un usage régulier du venin d'abeille dans le traitement des rhumatismes.
En 1888, il avoue qu'il a utilisé les produits de la ruche durant ces 25 dernières années d'expérience et qu'il n'a jamais eu de mauvais retour, sur plus de 500 malades traités.

Au XXe siècle, c'est Charles Mraz qui se fait défenseur de l'apithérapie. Mais à cette époque encore, le venin pénétrait le corps en laissant le patient se faire piquer par l'insecte.
En 1928 : Frantz Kretchy met au point une technique permettant d'injecter le venin avec une seringue, cet acte crédibilise la discipline.

A partir de là, l'apithérapie commence à se développer partout dans le monde.
Aux Etats-Unis, les