2) La réaction immunitaire généralisée:
Nous devons savoir tout d'abord ce qui, chez les éléments pathogènes, déclenche une réaction immunitaire.
Pour cela, une expérience est réalisée:

On injecte chez des souris, différents éléments constitutifs d'une bactérie: La bactérie entière, puis seulement la toxine qu'elle produit, et enfin les protéines qu'elle porte à la surface de sa membrane.
Dans les trois cas, on observe la mise en place d'une réaction immunitaire généralisée.
On peut penser que le corps est capable de reconnaître les éléments étrangers, notamment les protéines de surface, pour les combattre.
Ces éléments identifiant les corps étrangers sont appelés antigènes.
Définitions:
Antigène: Molécule reconnue comme étrangère par le système immunitaire, qui déclenche contre elle une réponse immunitaire.
Sérum: Partie liquide du sang surnageant après coagulation, et ne contenant donc pas les cellules.
L'étude de l'expérience de Behring (prix Nobel en 1901), nous montre plusieurs choses:

– La première manipulation nous montre que la toxine diphtérique est mortelle à tous coups, alors que si l'on injecte aux cobayes un iodoforme au préalable, certains survivent. Cela montre que l'iodoforme permet d'atténuer l'effet de la toxine.
– La manipulation suivante montre que le serum des survivants, s'il est injecté avant infection, permet d'immuniser des individus qui n'ont jamais rencontré la maladie. Le sérum contient donc des molécules capables de reconnaître et de détruire la toxine, ce sont les anticorps.
– La dernière manipulation nous montre que des individus malades peuvent être guéris par une injection de serum de survivant, cette technique est à l'origine de la sérothérapie.

Pour mieux comprendre le fonctionnement du système immunitaire et en particulier des anticorps, Nossal a réalisé une expérience qui nous permet d'affirmer les choses suivantes: (Doc. 4).
– Il semble que ce soit les lymphocytes qui sont à l'origine de la production