L'historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale
L’histoire à un rapport neutre avec le passé, elle relève d’un processus de mise à jour de la vérité historique et est une science humaine.
La mémoire au contraire est subjective et multiple, on parle souvent des mémoires, elle est aussi individuelle mais elle peut être une mémoire de groupe, on peut parler de mémoire familiale. Mais aussi un groupe politique, un groupe ethnique… (p20 21)
La mémoire est un objet d’étude pour l’historien car le témoignage est une source pour lui, mais il peut étudier la mémoire qui est aussi un objet d’étude, il expliquera comment elle a évolués au fil du temps.
I) Les troubles de la mémoire collective.
On a en 1945 des groupes multiple qui n’ont pas du tout la même mémoire et se font concurrence. Parallèlement, il s’impose une mémoire collective officielle, celle que tout les français ont résisté.
1/ Amnistie et amnésie
Il y a une phase d’épuration (p62) sauvage en 1944, tous les collaborateurs sont tués sans jugement par des groupes des FFI (forces françaises de l’intérieur) mais il y a aussi une épuration légale ou les gens sont jugés par procès. Cela pose un problème car dans certains domaines comme l’économie ou l’administration, du personnel est nécessaire. Les collaborateurs des milieux culturels vont payer le plus cher du faite de leur inutilité dans la reconstruction. Ainsi très rapidement la période de Vichy va être mise en parenthèse pour se concentrer sur la reconstruction du pays et pour reconstruire ce qu’on appelle l’unité nationale. Au moment de la libération de Paris le 25 août 1944, De Gaulle refuse de proclamer le retour de la République. Il crée de cette manière un mensonge d’Etat, car il fait croire que la république a toujours existé et qu’elle s’est exilé, or le régime de Vichy a était le régime officiel de la France durant l’occupation. On inaugure une période d’amnésie. On ne va jamais parler de l’antisémitisme de Vichy. Il