L'homme et le chimpanzé
Au cours de l’évolution, les variations que l’on observe sont dues à des mutations. Une mutation (de type substitution) peut avoir trois conséquences. Elle peut être :
-positive: c’est-à-dire que, dans un environnement donné, la mutation va conférer à l’individu qui la porte un avantage sélectif.
On parle alors de pression de sélection positive. De plus, on assiste à l’augmentation de la population portant cette mutation car elle aura tendance à être beaucoup plus transmise à la descendance.
-négative : c’est-à-dire que la mutation est délétère et qu’elle aura tendance à faire disparaître la mutation.
On parle alors de pression de sélection négative.
-neutre: c’est-à-dire que la mutation ne va pas changer ou alors très peu le phénotype par rapport au phénotype antérieur. Le changement, s’il a lieu n’est pas important.
On parle alors d’absence de pression de sélection.
Les chercheurs disposent de méthodes qui leur permettent de déterminer si les variations qu’ils observent entre deux espèces sont dues à des mutations ayant des conséquences positives, négatives ou neutres. Il existe deux méthodes :
1°) Les chercheurs utilisent la méthode de dégénérescence du code qui peut couvrir une longue période. Cette méthode repose sur le fait que, dans l’organisme, plusieurs triplés de nucléotides peuvent permettent la synthèse d’un même acide aminé et une mutation dans un gène qui code pour une protéine peut soit avoir un effet sur l’organisme en changeant la nature d’un acide aminé
(On parle alors de mutation non synonyme) ou ne pas avoir d’effets sur l’organisme (on parle alors de mutation