L'homme qui rit analyse
Lecture analytique 1 : V. Hugo – L’Homme qui rit
De quelle nature est ce texte ?
Ce texte est un texte philosophique.
Est-il réaliste ?
Par la description réaliste de la souffrance, le contexte.
Ce n’est pas un texte réaliste car il y est question de monstres qui n’existent pas.
Ce qui fait réagir ?
Ce qui fait réagir c’est l’image que l’on peut se faire de Gwinplaine, une image horrible et qui fait peur avec les détails que nous avons.
Pourquoi ?
Victor Hugo nous donne pas mal de détails concernant le monstre en question, ce qui nous permet de nous imaginer une personne avec un visage horrifiant, tandis que l’auteur nous le présente comme un être charmant.
Comment ?
Type de vocabulaire utilisé ?
Champs lexical de la destruction, de tout ce qui est construit pour être démolir. Et champs lexical de l’art.
Comment cela est-il raconté ?
Registre principal ?
L’auteur utilise un registre ironique.
Chef de file du romantisme, domine le XIX, 1802-1885. Hugo va glisser de la royauté vers la gauche. L’homme qui rit n’a pas eu beaucoup de succès quand elle est sortie, « j’ai voulu forcer le lecteur à penser à chaque ligne, de là une sorte de colère du public contre moi ». L’homme qui rit est un roman allégorique. Gwinplaine est la forme personnifiée d’une idée, c’est une sorte de fable cruelle. Dans ce roman, il y a une dénonciation des riches et des puissants. Gwinplaine est le porte parole des pauvres, on y trouve leur souffrance et leur oppression, il dit « c’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches. » A un moment donné dans le roman, Gwinplaine se révoltera et annoncera d’une certaine façon la Révolution. Réflexion sur la cruauté des hommes, les moqueries. Peut être que les hommes viennent se consoler de leurs histoires misérables en voyant qu’il y a plus misérable qu’eux. C’est un texte qui va très loin.
I. Souffrance intolérable et insupportable
A. Portrait douloureux
B. Mal causé par les