L'huitre et les plaideurs
I-Un récit dynamique
Apologue en vers
1- Un récit bref
-26 vers
- cadre unique, la plage ; nombre de personnes limités
- intrigue simple et rapide
2- Un récit varié
- La Fontaine a recourt à des longueurs de vers différents
= maintien l’attention du lecteur
- plusieurs voix sont entendues : voix des 2 pèlerins + voix du juge et de l’auteur tout au long du texte
Le lecteur est désormais distrait mais il ne peut s’empêcher un regard lucide sur la société.
II- Une justice particulièrement contestable
1- Des personnages incohérents
- 2 pèlerins incarnent le peuple, les croyants
= effectivement ils ont des caractéristiques qui ne montrent pas leur sens moral
Notion de sensualité : ils convoitent l’huître et les sens sont en exergue mis en évidence par le chiasme : « ils avalent par les yeux »
- l’impatience
= usage d’octosyllabe et de nombreux enjambements qui provoquent l’avidité
Egoïstes : répétition du « je » dans chacune de leurs répliques.
2- Une association avec le juge
-Juge qui rime avec gruge = le juge ne remplit pas ses fonctions met s’empare de la fortune. Caricature par son nom, parce qu’il est pédant.
Ton de président + alexandrins
-Attitude qui conduit à la morale = il s’adresse directement au lecteur avec le pluriel généralisant
La justice coûte plus qu’elle ne rapporte. La Fontaine remet en cause les institutions du 17ème siècle. L’apologue réussit à montrer que « l’apparence est puérile mais ces puérilités servent d’enveloppe à des vérités importantes