Les publicités où l’on représente le corps de l’homme sont plus fréquentes dans nos sociétés contemporaines. J’ai tenté d’identifier les éléments les plus récurrents, que ce soit sur des panneaux publicitaires, dans les urinoirs, dans le métro, dans les centres commerciaux, sur l’autoroute, dans les magazines, dans les journaux ou à la télévision. Ensuite, j’ai basé mon observation sur deux points : la morphologie du sujet et le contexte entourant celui-ci. Pour les besoins du travail d’observation, je n’ai pas tenu compte des publicités où l’idéal du corps masculin n’était pas représenté.

Premièrement, j’aborderai l’aspect morphologique. Il est rare de voir, dans une publicité où le corps masculin est idéalisé, des hommes d’un certain âge. La majorité des publicités que j’ai observées présentent des jeunes hommes entre 20 et 30 ans. Ceux-ci ont généralement une grandeur entre 1,60 m et 1,75 m. Rares sont ceux qui ont les cheveux longs. Dans l’ensemble, les cheveux de ces hommes sont courts ou carrément rasés, et la couleur varie entre le noir, le brun, le châtain et le blond. Au cours de mon observation, je n’ai jamais vu une publicité contenant un homme aux cheveux roux, sales ou très frisés. Généralement, les hommes sont bien rasés ou portent un légère barbe de deux jours. Au niveau de la physionomie du visage, les nez sont affilés, bien droits et plutôt petits. Les yeux sont grands et sans cernes. Les oreilles sont petites sans pilosité et surtout pas décollées. Le menton est généralement un peu pointu et légèrement retroussé en une fine pointe marquée d’un creux. Les lèvres sont, en moyenne, bien pulpeuses. Les contours du visage sont bien définis, comme coupés au couteau. Dans l’ensemble, le visage des hommes représentés dans ces publicités est d’une quasi perfection symétrique. De plus, la peau du visage ne possède presqu’aucune imperfection. Le reste du corps n’est pas toujours complètement visible, cependant, quand il l’est, et même en se fiant