L'imitation chez flaubert
L’imitation et la copie chez Flaubert sont liées à l’éducation. Chacun s’éduque en relation avec l’autre, ou à partir d’un support : le livre. Il y a également l’imitation et la copie d’un objet à proprement parler.
L’éducation sentimentale :
Education autodidacte à partir de littérature romantique cliché:
Dans la scène d’ouverture, Fréderic est décrit comme un personnage romantique. Le caractère passionné de Frédéric ressemble à celui d’Emma. Ils sont tous deux influencés par leurs lectures. Fréderic admire les héros romantiques, et aussi la mauvaise littérature. Comme Emma, il s’identifie à ces héros romantiques, mais comme le souligne le narrateur il admire aussi la littérature à l’eau de rose. Fréderic transpose ce qu’il lit dans la réalité:« elle ressemblait aux femmes des livres romantiques. » il est à la recherche d’un idéal féminin, l’idéal des keepsake “Les images que ces lectures amenaient à son esprit l’obsédaient si fort, qu’il éprouvait le besoin de les reproduire.”
Frédéric transforme les soirées en harem. p97, 205. Tout comme Madame Bovary il est un rêveur s’imaginant vivre dans décors orientaux, où à la vue d’un tableau celui va créer un voyage oriental avec Madame Arnoux. Cette constante rêverie l’empêche d’affronter la réalité de l’amour. Emma est capable aussi de rêver à partir d’un objet, exemple : le porte cigare. Ce sont des personnages qui s’identifient facilement à la fiction, Emma lors de l’Opéra de La fiancée de Lammermoor est totalement absorbée.
Nous constatons que Frédéric a une image faussé de l’amour, cette idéalisation provient de son autodidactisme: il a apprit l’amour à partir de livres romantiques et clichés. Il pousse le désillusionnement de l’amour jusqu’au désir de mourir. Frédéric comme un héro romantique tente de se suicider, mais le narrateur ridiculise cette tentative. Emma parviendra à se suicider, mais l’auteur va plus loin, il lui enlève toute sublimation, en lui accolant une querelle entre