L'inflation
Les causes les plus souvent citées sont :
-L’excès de la demande par rapport à l’offre qui engendre la hausse des prix (inflation par la demande et par les coûts)
-La perte de confiance dans la monnaie (inflation monétaire)
-L’augmentation de la rapidité des échanges qui induit un accroissement de la quantité de monnaie en circulation…
Mais notre propos n’est pas de reprendre la liste exhaustive des facteurs habituellement répertoriés comme inflationnistes mais plutôt de revenir sur le cas du crédit, facteur d’inflation souvent oublié ou très controversé. En effet, si d’aucuns pensent que le taux d’intérêt est justifié par la nécessité de compenser l’inflation, d’autres (1), que nous rejoignons, pensent que l’inflation est, en partie, une conséquence du coût du loyer de l’argent, le résultat d’un taux d’intérêt combiné à une quantité de crédits alloués mal ajustés avec la croissance…
Le crédit et l’inflation
Tout d’abord, notons que le troc, qui est un échange d’utilités, jugées comme équivalentes au moment de la transaction par les deux agents économiques, ne laisse pas de place à l’inflation par définition puisqu’il ne fait pas intervenir ni prix (ni monnaie) pas plus qu’il n’invoque l’espace temps (ce qui vient d’être dit n’efface cependant pas ses possibilité spéculatives!).
L’inflation viendrait donc de la mise en œuvre de monnaie et d’évaluations monétaires s’inscrivant dans l’espace temps. L’exemple type est le commerce établi entre un créancier et un emprunteur qui procèdent à un transfert de valeurs capitalistiques pour une durée déterminée allant du premier vers le second avec retour au premier à l’issue de la durée du « prêt ».
Alors rappelons le vieil adage (généralement jugé véridique) qui nous enseigne que « le temps… c’est de l’argent »…