L'obésité aux pays riches
04/02/11 10h06
Ni les pays riches, ni les pays pauvres, ni les adultes, ni les enfants, n’échappent à l’obésité. Des politiques nationales sont mises en œuvre pour lutter contre l’épidémie. Mais au niveau local aussi on tente de prévenir la maladie dès l’enfance. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a qualifié l'obésité de première épidémie non-infectieuse de l'Histoire. Sa prise en charge est considérée comme une priorité, et ce d'autant plus que l'excès de poids affecte des individus de plus en plus jeunes. Deux critères majeurs de prévention : la qualité de l’alimentation et l’activité physique.
© Corbis
L'obésité est devenue la première maladie non infectieuse de l'histoire. C'est une véritable épidémie qui frappe aussi bien les pays industrialisés que les pays en voie de développement. Dans leur livre “Tous obèses ?” des chercheurs de l’IRD (Institut de recherche pour le développement), dressent un tableau choquant de l’obésité dans le monde : “Ce n’est plus seulement de faim et de carences que souffre l’essentiel de la planète, mais aussi d’un trop plein de calories, relèvent les auteurs. C’est bien un contresens que de vouloir confondre obésité et richesse. Les faits, en ce domaine, bouleversent nos préjugés : il y a déjà plus d’obèses dans les pays en développement et en transition économique qu’au sein du monde industrialisé. Et la Chine pourrait bien ravir un jour aux États-Unis le titre peu envié de plus “gros“ pays de la planète“.
L’Europe n’échappe pas à cette pandémie. Et la France n’est pas plus préservée que les autres par ses solides traditions culinaires. Dans l’Hexagone, l’obésité concerne 10% des adultes et 13% des enfants de 4 à 16 ans*. La prévalence de cette maladie augmente chez les enfants de façon dramatique depuis quelques années. Or, une des nombreuses conséquences de l’obésité infantile est la persistance de l’obésité à l’âge adulte. Et