L'oeuvre d'art doit-elle être nécessairement belle
Lorsque je trouve une chose belle, quand je dis « ceci est beau », il s’agit de revendique une forme d’universalité. Kant, dans La faculté de juger distingue le jugement du beau de celui de l’agréable. L’agréable selon lui est quelque chose de personnel dont le jugement se limite à notre seul personne ; comme lorsque l’on reprend un enfant qui dit qu’un aliment n’est pas bon en lui apprenant à dire qu’il n’aime pas. C’est un jugement totalement subjectif qui admet le principe « à chacun ses goûts ». A contrario, le goût pour le beau s’éduque. Il se forme et relève d’un véritable apprentissage qui passe par la fréquentation des œuvres. Il faut apprendre à déchiffrer les œuvres et non pas