L'olive
Déjà la nuit dans son parc...
Intro: Le poème proposé à notre étude est un extrait du recueil "l'olive" rédigé par Joachim du Bellay en 1550. Cet auteur créa le mvt littéraire de la pléiade avec Pierre Ronsard. Dans ce receuil marqué par l'influence de Pétrerque, il célèbre une maitresse imaginaire... Dans ce sonnet, il décrit le lever du soleil qui est éclipsé par la beauté de la femme.
I) Un cadre bien adapté.
A) Une région natale: Anjou "L'angevin" et Loire "ta verte rive", "au fleuve mien" lieu favorable à l'apparition de la femme dans une région aimée, écrin et champ lexicale de la richesse qui se rapporte à la rareté et la préciosité de la femme "perlettes" ; "trésors","enrichissait".
B) Opposition entre les deux quatrains (commencent par l'adverbe "déjà" et termine par les même rimes) qui sont la situation initiale:imparfait de description et les deux tercets qui racontent l'arrivée de la femme (conjonction de subordination "quand" qui vient rompre le rythme): 4 rimes féminines pour 2 masculine=> omniprésence féminine jusque dans la forme+ champs lexical du mouvement =progression.
C) Contraste entre la nuit dans le premier quatrain:"la nuit en son parc"; "un grand troupeau d'étoile" ;"aux cavernes profonde"; "ses noirs chevaux chassaient" => élément sombres, obscurs, se rapportant à la nuit qui est personnifiée, comparée à une déesse qui ramasse les étoiles sur son char et l'arrivée du jour dans le second:"le ciel aux Indes"; "et l'aube" "grêlermille perlette rondes", "les prés "=>la nuit se retire et fait place donc au jour, aux couleurs, à la rosée et à l'allégorie de l'aube "ses tresses tant blondes", " rougissait"
II) L' apparition de la femme aimée
A) Vénération de la femme aimée qui est comparée à des divinité " Une étoile vive" à la fin du vers ; "cette nouvelle Aurore" en fin de vers renvoie aux "mille perlettes rondes" ; "Une Nymphe" à l'hémistiche est valorisé par