Les sentiments sont un aspect principal dans la vie. Ils peuvent influencer les décisions et même les souvenirs d’une personne. Cependant, il y a certains individus qui ne ressentent pas de sentiments dans des situations plutôt émotionnelles. Ces individus sont connus comme téflon. Patrick Brunet, le personnage principal dans le roman L’Univers comme jardin par Jean-François Somain est présenté comme un enfant téflon. Son ambivalence envers différentes situations le représente bien. Son égoïsme est un autre aspect qui le définie comme téflon. Enfin, ses actions et ses souvenirs sont influencés ou engendrés par la logique et non ses sentiments.

L’ambivalence de Patrick est un trait majeur qui prouve qu’il est téflon. Par exemple, quand Natasha lui montre qu’elle est une grande enthousiaste des horoscopes et des signes zodiacs, les pensées de Patrick à ce sujet sont très négatives. Patrick ne croit pas en ce genre de trucs. Par contre, il est ambivalent envers ses pensées et se dit qu’il l’aime pour ce qu’elle est. Il ignore toutes les petites choses de Natasha qu’il trouve imbécile pour se convaincre qu’il l’aime. Par contre, il veut simplement coucher avec.
Un autre exemple de l’ambivalence de Patrick se voit dans le déménagement de ses parents. Ses parents passent beaucoup de temps à choisir une nouvelle maison et ceci n’occasionne aucune réaction chez Patrick. Il ne prend aucun intérêt. Même que sa mère est beaucoup stressée par la réaction de Patrick qui trouve tout cette situation ennuyeuse. En plus, quand les parents finissent par choisir une maison, Patrick se sent très ambivalent envers toutes les petites rénovations à faire.
Un dernier exemple de l’ambivalence chez Patrick Brunet serait envers le suicide. La réaction de Patrick envers le suicide d’Antoine est très abrupte. « J’y voyais une solution raisonnable quand on n’est pas vraiment content de sa vie. » 1 Il voit seulement la logique derrière l’action et non les sentiments d’Antoine. Son