l'utopie: suppément au voyage de bougainville
Tout d’abord, nous allons définir le sens du mot utopie. En littérature et dans la philosophie l’utopie est une conception imaginaire de communautés humaine sans défaut. L’utopie a pour but de servir de modèle d’organisation politique et sociale.
En effet, on peut dire que le supplément au voyage de bougainville correspond à une utopie. Dans ce livre, Denis Diderot présente l’utopie tahitienne. Dans la suite de mon développement, nous allons voir comment l’auteur compare cette société comme l’inverse de la société occidentale, pour ensuite voir comment Diderot fait fonctionner Tahiti comme une utopie. Cependant, nous allons voir que la description de la société tahitienne est présentée comme une société idéale mais toutefois pas comme un modèle à suivre.
Premièrement, il faut préciser que l’utopie présenté par Diderot n’est pas un mythe mais plutôt une fiction critique et réaliste. Contrairement aux autres utopistes qui généralement situent leurs écrits dans des lieux imaginaires pour ainsi éviter la censure politique ou religieuse. Ensuite, on constate que par l’intermédiaire du discours du vieillard. Diderot décrit la société tahitienne en contraste avec la société occidentale. Pour voir cela, le texte souligne le rapprochement entre Tahiti et l’Europe. Par exemple, dans la seconde section ; le discours du vieillard donne de Tahiti l’image d’une société parfaite, quasiment confondu avec la nature. Inversement à la société occidentale, on observe l’absence de notion de propriété, de vigueur physique, de liberté sexuelle…Cela est caractérisé par une égalité naturelle. « Nous sommes libres… ici, tout est à tous… quand finirons-nous de travailler, quand jouirons-nous… p26-27 ».
La différence des sociétés est accentuée avec le discours entre l’Aumônier et Orou. Il permet leur comparaison. Pour cela, on relève deux point de vue très différents : Celui de