L'école des femmes analyse
En second lieux, le mariage est parfois représenté en tant qu'acte amoureux dans l'oeuvre de Molière. En effet, c'est avec les personnages d'Agnès et d'Horace que le lecteur peut percevoir la complicité des deux amants. Ces derniers ont une perception du mariage bien différente de celle d'Arnolphe. Dès les premières lignes de l'acte V à la scène 4, Agnès déclare ses envies de se marier, « Chez vous le mariage est fâcheux et pénible, Et vos discours en font une image terrible; Mais , las! il le fait, lui, si rempli de plaisirs, que de se marier il donne des désirs.» Dans ce passage, elle exprime à Arnolphe que, pour elle, le mariage est un geste d'amour apportant bonheur et plaisir. Elle lui fait aussi comprendre qu'elle n'a pas la même idée de ce qu'est le mariage et qu'elle est en désaccord avec l'image négative qu'il donne à cet acte. Pour conclure, l'oeuvre de Molière nous offre deux idées bien différentes du mariage. D'une part, il s'agit d'un contrat social qui vise à officialiser la mise en commun des biens, c'est à dire, s'unir pour obtenir des biens monétaires ou matériels en retour. Ces mêmes individus préjugent aussi que l'acte sert à maintenir le pouvoir qu'a l'homme sur la femme pour que celle-ci n'aille aucune liberté. D'autre part, certains personnages s'opposent à cet opinion contractuelle du mariage. En effet, Agnès et Horace croient plutôt qu'il s'agit d'un acte d'amour et de passion qui s'effectue dans la réciprocité et le respect. De nos jours, nous retrouvons encore des mariages forcés dans les pays peu industrialisés, est-ce un problème qui se règlera avec le temps?
Version finale
En second lieu, le mariage est parfois représenté en tant qu'acte amoureux dans l'œuvre de Molière. En effet, Agnès et Horace démontrent leur amour qu'ils partagent l'un pour l'autre à l'aide de leur forte complicité amoureuse. Ces derniers ont une perception du mariage bien différente de celle d'Arnolphe. Dès les premières lignes de l'acte