L'école des femmes, "un classique qui n'a jamais fini de dire ce qu'il a à dire"
Ce sujet introduit une distinction entre l'œuvre classique et celle qui ne l'est pas. Pour ce qui est de la littérature française quels sont ces grands classiques ? Mme Bovary, le père Goriot, Germinal, La princesse de Clèves, Du côté de chez Swann, Gargantua et bien d’autres encore. Une œuvre classique se définit par le fait qu'elle se prête à des interprétations multiples de la part du lecteur, c'est en ce sens qu'elle « n'a jamais fini de dire ce qu'elle a à dire",
1 : Un classique
Un classique est un livre laisse le lecteur libre, l'auteur ne claque pas la porte au contraire, il la laisse grande ouverte, quelle que soit l'époque à laquelle appartient celui qui lit son ouvrage. Et comme un classique autorise diverses interprétations, nombreux sont les spécialistes qui proposent la leur. Un classique est surtout une œuvre qu’elle soit connue ou non mais pas n’importe qu’elle œuvre.
Si un chef-d’œuvre peut durer c'est qu'au fil des siècles il va recevoir une interprétation différente. Le chef-d’œuvre est une œuvre malléable qui reçoit des lectures plurielles. La richesse infinie des classiques vient de ce qu'ils supportent de multiples relectures : « un classique est un livre qui n'a jamais fini de dire ce qu'il a à dire. » Italo Calvino. C'est le cas du théâtre classique où la mise en scène est une relecture de l'œuvre.
2 : les multiples interprétations
Un classique peut être vu de différentes façons , un personnage peut avoir un double jeu. Il cache ce qu'il cherche à cacher et montre une fausse vision de lui. Par exemple dans l’école des femmes, de Molière, Arnolphe va user de ce masque pour tromper Agnès et lui faire croire des choses fausse. Agnès aussi possède un double jeu , elle joue l'enfant devant Arnolphe mais c'est une femme rebelle qui va vite comprendre le jeu D'Arnolphe et ses ambitions. Mais la crainte qu'elle a pour Arnolphe l'empeche