L'économie est malade, qu'elle crève
L'économie mondiale est aujourd'hui souffrante, d'une longue maladie, nous sommes chaque jour confrontés à cette déferlante de nouvelles toutes plus alarmantes sur l'état de l'économie, le constat est unanime.
La tendance serait de se pencher sur les remèdes, je vais questionner la malade. L'économie est malade? Bien, qui est-elle au juste?
L'économie nous est supérieure elle est devenue le fondement de notre société, de notre vision des rapports aux autre, au monde, justifie tout ou presque, nous oppresse. En effet on nom de qui doit-on accepter les impacts sur l'environnement, la précarisation, les flots de licenciements, la flexibilité? Sur quel autel sacrifions nous la solidarité, l'entraide, les avancées sociales? Et je passe sur des réalités aberrantes ou révoltantes que vous connaissez tous concernant la faim, l'eau,.. Le monde marche sur la tête, qui prétend encore le contraire? Or nous l'avons dit le monde est ce qu'il est par l'économie. En un mot nous sommes soumis à cette chimère économique qui façonne nos vies et nos sociétés, aussi absurdes et et hasardeuses que puissent être ces fondations.
Or qu'est-ce que l'économie? Donner une définition précise est toujours difficile, certains trouvant toujours qu'un aspect est manquant ou exagéré, mais par la définition suivante je tente de faire part d'objectivité. L'économie est la science qui s'occupe d'étudier et de définir les conditions optimales de production, de répartition, d'échange et de consommation des richesses. Qui dit optimale fixe un objectif, car un moyen n'est optimal que dans un but précis. Ce but est rarement abordé, et a été définit hâtivement par les premiers économistes comme le bonheur de la société. Soit, ceci étant jeté, l'économie n'est donc qu'un moyen au service du bonheur de la société, mais nullement son maître ou son guide.
Dans la volonté de l'imposer comme unique prophète capable de nous indiquer le chemin salutaire, nombreux sont