Introduction :
Aujourd’hui, dans certaines facultés universitaires, les jeunes filles sont plus nombreuses que les garçons et, de manière générale, leur taux de réussite est supérieur à celui de leurs compagnons, représentant 60% des diplômes universitaires. Une “jeune fille” désigne communément une jeune personne de sexe féminin: ce terme s'emploie pour une adolescente et couramment aussi pour une adulte non mariée, la jeune fille vivant généralement chez ses parents, mais cette dénomination varie selon les sociétés. L’accès à l’éducation, pour celles-ci, fut au cours du temps un dur combat à mener et un sujet très polémique. Le changement de leur éducation fut plus rapide au XIXème siècle, en partie grâce à l’industrialisation, ce n’est qu’en effet qu’à cette période que les jeunes filles ont pu commencer à réellement prétendre à la même éducation que les garçons. La Troisième République est le premier régime politique à s’imposer dans la durée depuis la Révolution. Succédant au Second Empire après la défaite de 1870, contre les troupes allemandes qui proclament leur unité à Versailles, Elle s’effondre suite à une nouvelle défaite contre l’Allemagne en 1940, et fait place au régime de Vichy. La Troisième République fut une période de bouleversement social, culturelle, politique et économique en France.
C’est la raison pour laquelle nous pouvons nous demander en quoi cette période de l'histoire fut un tournant dans l’éducation de la jeune fille française.
En tentant de répondre à cette problématique, nous nous intéresseront tout d’abord à la socialisation des jeunes filles au XIXème, pour ensuite nous attacher aux enjeux politiques de son éducation et enfin exposer les limites et les avancées faites dans l’Education féminine sous la Troisième République.

I. Socialisation et instruction des jeunes filles en France au XIXème siècle
a. Socialisation des jeunes filles au XIXème siècle

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