L'épuration
Question 1 :
Il est difficile d'organiser, en 1944-1945, le jugement des personnes soupçonnées d'avoir collaboré car nous ne pouvons juger une majorité. En effet, la population étant nombreuse à avoir collaboré, cela devient très difficile de juger ces personnes. Il y a beaucoup trop de monde pour pouvoir juger, on ne peut pas juger « 40 000 résistants » ( D'après P.H. Teitgen, Faîtes entrer le témoin suivant ! ). On ne pouvait pas juger une majorité de personnes, c'était impossible, et trop dure de juger. On ne peut pas entièrement savoir la vérité, et juger des personnes qui peuvent être susceptibles d'être innocente.
Question 2 :
Nous pouvons voir sur le document 4, qui est une image, une femme se faisant tondre les cheveux devant la population française. Cette femme est surélevée au milieu d'une foule de personnes qui la regarde se faire tondre. Nous pouvons même voir au fond de cette photographie des gens qui la regarde de leur fenêtre. Nous pouvons également lire sur la pancarte au premier plan « Honte […] Marck ». Nous pouvons donc en déduire que cette femme a trahit la France, ils punissent donc cette femme devant tout le monde, pour qu'elle ait honte de ce qu'elle a fait contre son pays, c'est une sorte de rite de ridiculisation, de dégradation.. C'est une épuration dite « spontanée » mais il y a tout de même des officiers ( nous apercevons un brassard ) qui soutiennent ce genre de tortures, de violence. Le but est de choquer l'opinion publique, de montrer que c'est ce que mérite une femme qui trahit son pays.
Question 3 :
La prise de position de Camus est que pour lui, c'est impardonnable. Il est du même avis que les Communistes, c'est-à-dire qu'il est pour la mort de Pétain, car il mérite de mourir pour ce qu'il a fait. En ce qui concerne la prise de position de Mauriac, elle est quelque peu différente de celle de Camus. En effet, selon lui c'est compréhensible, cela peut