L'éveil national
Mercredi 3 octobre.
Chapitre 3eme : L'éveil du sentiment national. |
Thème qui s'éveille avec la montée du libéralisme. Première moitié du XIXe, 2e mouvement : l'éveil du sentiment national qui va se structurer en des phénomènes (mvt nationaux) actifs dans l'ensemble de l'Europe. Il ne s'agit plus ici de la liberté politique et de l'individu, mais de la liberté des peuples.
Qu'est-ce que le sentiment national ?
Phénoméne sentimental, plus que rationnel. Époque romantique = époque de sensibilité exacerbée. Complexité qui tient au fait que le sentiment national est d'abord un sentiment individuel qui va rejoindre un problème collectif. Sentiment d'un individu à appartenir à un groupe. Cela touche les représentations collectifs. Rapport entre l'individu et le groupe. Jusqu'ici, la liberté repose sur l'individu. Dans le cas du sentiment national, sentiment individuel par rapport à un groupe : le peuple, la nation. L'individu se fond dans le groupe. Sentiment qu'a un individu d'appartenir à un peuple, à une nation existante ou non (en devenir) avec lequel il partage une somme d'éléments : l'attachement à un territoire, des références communes (historiques, culturelles, idéologiques etc.). Et enfin avec une volonté de construire ensemble un devenir commun = agir ensemble pour l'avenir. Sentiment d'appartenance.
Processus d'invention, de création de la nation : ce n'est pas un phénomène qui s'impose, c'est un phénomène qui se crée. Le mvt libéral nait avec mvt cosmopolite en Europe, par des personne qui le pense => Constitution de groupes humains fondés sur des identités. Naissance des stéréotypes.
Jeanne d'Arc : allégorie de la nation française au XIXe. Incarne le patriotisme Français
I. Origine du sentiment de l'éveil national.
La nation c'est le corps politique des citoyens, née dans le temps de la révolution.
A. La France.
L'approche purement politique → transformation du corps des sujets en corps