l amour et l amitie dans une si long lettre
Ayant donné naissance à neuf enfants, elle obtient le divorce de son mari, le député et ministre Obèye Diop. Suite à son expérience du mariage, Mariama Bâs’engage pour nombre d’associations féminines en propageant l’éducation et les droits des femmes[1]. À cette fin, elle prononce des discours et publie des articles dans la presse locale. A
En 1979, elle publie son premier roman aux Nouvelles éditions africaines, Une si longue lettre, dans lequel Ramatoulaye fait le point sur sa vie passée sous forme épistolaire, à l'occasion de la mort de son mari, abordant l'ambition féministe africaine naissante face aux traditions sociales et religieuses. Dès sa sortie, il connaît un grand succès tant critique que public, et obtient le Prix Normal lors de la Foire du livre de Francfort en 1980[]
Elle meurt peu de temps plus tard d’un cancer et avant la sortie de son deuxième roman, Un chant écarlate, racontant l'échec d'un mariage mixte entre un Sénégalais et une Française, du fait de l'égoïsme de l'époux et des différences culturelles[1].
Un Lycée de Dakar (la Maison d’éducation Mariama Bâ) porte son nom.
Primordialement, ses œuvres reflètent les conditions sociales de son entourage immédiat et de l’Afrique en général, ainsi que les pro