Cette scène se passe vers le milieu de la scène 1 de l'acte 3, après que Sganarelle est dit : « mais laissons là la médecine […] et que vous ne me défendez des remontrances. »

Don Juan :
Eh bien ?

Sganarelle :
Lors de votre retour de voyage à la conquête de nouvelles objets, vous m'avez étalé vos idées concernant le mariage d'une manière que je ne su quoi y répondre malgré mes opinions. Aujourd'hui je pense en être capable et je peux vous le prouver.

Don Juan :
J'en suis tout ouïe.

Sganarelle :
En premier lieu, vous parliez du mariage comme d'un renoncement au monde. Seulement moi je vois cela comme une victoire , la victoire d'avoir trouvée parmi tant d'autres la beauté qui nous correspond et avec laquelle on est heureux …

Don Juan :
C'est un autre point de vue.

Sganarelle :
Effectivement. … Puis votre argument le plus exploité disait que toutes les belles ont droit de nous charmer et qu'elle soit la première ou non ne doit pas influer sur leur mérite. En disant cela vous remettez alors la faute sur les femmes et vous vous faites donc passez pour la victime, cependant cela est incohérent avec la suite de vos idées lorsque vous disiez que l'on prend plaisir à réduire le cœur d'une jeune beauté et à en devenir maître.

Don Juan :
Vous ne faites que déformer mes phrases et jouer avec les mots.

Sganarelle :
Je prends exemple sur vous maître.
Les amoureux ont de bonnes raisons de se jurer fidélité. En faisant ainsi la promesse de résister aux tentations inévitables que la vie leur présentera, ils répondent à un puissant élan intérieur. L’attrait et l’intérêt pour l’être aimé est tellement puissant que tous les autres partenaires possibles leur semblent ternes. En plus, ces serments enthousiastes leur apparaissent comme une façon de renforcer et de protéger leur union.