l'art dans la société de consommation
B) Les années 60 : art, miroir de la société
Comme dit précédemment, la croissance économique a globalement permis aux sociétés des pays industriels développés de consommer davantage de toutes choses. La grande consommation inspirée de l'American Way of Life s'impose durablement comme le moteur de la croissance économique. Ces années de Trente Glorieuses sont synonymes d'apogée de la société de consommation de masse. On découvre alors que la croissance par la consommation individuelle massive n'était pas forcément porteuse de progrès.
Certaines consommations avaient des effets secondaires nocifs sur l'environnement en multipliant les nuisances dont l'accumulation des déchets.
C'est donc dans ce contexte qu'une vague d'artistes engagés voit le jour en Europe et aux Etats-Unis.
→ En ces temps de nouveautés, les artistes qui émergent abordent chacun la société de consommation à leur manière : certains l'accompagnent et sont partie-prenante de cette nouvelle idéologie ; d'autres vivent de cette société de consommation en l'utilisant comme sujet principal ; certains, comme pour tout courant qui se respecte, la dénoncent ; et certains artistes jouent sur plusieurs tableaux (petit jeu de mot merci.)
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a. Années 60 : quand les artistes dépeignent leur société
→ IRONIE
a.
Certains artistes utilisent la société de consommation comme sujet même pour leurs travaux.
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C'est le cas notamment de Warhol. Comme vu précédemment, ses sujets ne sont pas une critique de la société et en l’occurrence de la société de consommation, mais sont le reflet (donc objectif) de celle-ci ; il adopte d'ailleurs une technique très distanciée qui permet une certaine objectivité (technique de la machine). De ce fait, il pense réellement créer des œuvres en miroir, sans aucune subjectivité.
La répétition chez Warhol : la société de consommation banalise les faits/les images en cette époque de mass media ; les accidents de voitures, les explosions sont