l'art peut il se passer de règles
En effet, le désir du beau, le désir du bien, celui de vouloir toujours voir plus loin que ce dont on est capables, désirer s’affirmer dans une société, désirer être ce que l’on est pas, croire en l’impossiblerestent des désirs aboutissant à l’échec des ses espérances, donc par déduction des désirs malheureux qui ne sont donc pas nécessaires et qui aurait pu ne pas être: on dit d’eux qu’ils sont contingents. Par opposition, l’homme n’aurait aucun but et aucune satisfaction à désirer. Ce même à besoin d’imaginer un objet vers lequel il tend pour toujours viser plus loin dans la vie, c’est-à-dire qu’il doit apprendre à gérer sa souffrance d’un désir frustré pour une meilleure jouissance à l’avenir. Nous pouvons ainsi nous demander si nous avons besoin du désir pour être heureux, et de la même manière, si le désir est il un désir totalement naturel pour l’homme.
Certes, nous en convenons, nos désirs nous rendent malheureux.
Toujours croire en l’impossible, aimer, chérir ce que nous convoitons, ne jamais se contenter de ce que l’on a afin d’obtenir des plaisirs dit instables, et cinétiques, ceci et propre à l‘être humain de s‘infliger cette sorte de souffrance permanente; de toujours aller au delà de ses limites. Nous sommes comme prisonniers et esclaves de nos désirs comme nous le fais savoir