L'autisme
C'est l'association de deux critères de trouble, l'un social et l'autre comportemental, qui tend à définir aujourd’hui l'autisme (dans le DSM 5)4. Ces deux critères se substituent à une notion de triade autistique qui fait néanmoins toujours office de définition de référence (dans le CIM 10)7, sans contradiction car elle ne fait que distinguer communication et interaction dans le volet social. Cette triade mise en évidence cliniquement est la suivante8 :
Troubles qualitatifs de la communication verbale et non verbale,
Altérations qualitatives des interactions sociales,
Comportements présentant des activités et des centres d'intérêt restreints, stéréotypés et répétitifs.
« Ces anomalies qualitatives constituent une caractéristique envahissante du fonctionnement du sujet, en toutes situations7,HAS 2,N 1. »
Les parents peuvent s'apercevoir des premiers signes de l'autisme durant les deux premières années de leur enfant au niveau du regard et de l'absence de tentative de communication de celui-ci par les gestes ou le babillage. Les signes se développent le plus souvent progressivement, néanmoins certains enfants se développent d'abord normalement, puis soudainement régressent9,10.
Évolution des critères de définition[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Histoire de la notion d'autisme.
En 1911, l'autisme désignait un des différents états identifiés au sein des schizophrénies11, la psychose en étant un autre.
En 1943, les signes et symptômes de référence catégorisant l'autisme comme un trouble infantile distinct ont été établis par le pédopsychiatre Leo Kanner12, mais ce n'est qu'en 1980 qu'ils ont été distingués sous le nom d’« autisme infantile » dans le DSM, et non plus comme un type infantile de schizophrénie13.
En 1983, la