L'esrit des lois Montesquieu
2653 mots
11 pages
Montesquieu est un moraliste et penseur politique du XVII-XVIIIème siècle. Il appartient au mouvement des Lumières, passionné de science, il s’est orienté vers les Hommes et l’humanité à travers la littérature et la philosophie. Au court de sa vie il a écrit différentes œuvres telles que les lettres persannes en 1721, ce roman épistolaire porte un regard critique et satirique sur la société de l’époque. Le texte que nous étudions est un extrait de L’esprit des lois de 1750.Ce livre est un réquisitoire antiesclavagiste dans lequel Montesquieu défend avec vigueur le principe de la tolérance fondé sur la raison et l’amour de l’humanité. Dans ce texte il combat l’esclavage qui est à son apogée à cette époque, en énumérant avec ironie les pensées des esclavagistes. En effet, la première abolition de l’esclavage à eu lieu en 1794 et le code noir a été rédigé par Colbert en 1685. Nous nous demanderons comment l’auteur dénonce l’esclavage. Tout d’abord, nous étudierons en quoi ce texte est, en apparence, un défenseur de l’esclavage. En outre, nous analyserons l’ironie que révèle ce pamphlet. Finalement, nous travaillerons sur les critiques contenues dans le texte.
Nous allons voir en quoi ce texte est, en apparence, un défenseur de l’esclavage. Tout d’abord, nous analyserons la situation d’énonciation, à première vue si l'on lit ce texte sans se soucier de la première phrase : "Si j'avais à soutenir ... Voici ce que je dirais", on ne relève pas forcement l'ironie que l'auteur à inséré dans ce texte. D'ailleurs Montesquieu emploie le pronom personnel "Je" l1, on peut donc supposer que les propos tenus sont assumés et pensés par son auteur. A cela ajoutons le vocabulaire pro-esclavagiste "…Soutenir le droit …de rendre » et ajoutons le vocabulaire juridique « droit », « juger », « preuve » « conventions » qui accentue la défense de l’esclavagisme par Montesquieu. De plus nous pouvons