l'etat
Extrait du livre
" Le plus grand miracle du monde " d'Og Mandino
Aux Éditions Un monde différent
A toi, de Dieu…
Prends conscience de mon message, j'entends ton cri. Il traverse l'obscurité, s'infiltre dans les nuages, se mêle à la lumière des étoiles et se fraie un passage jusqu'à mon coeur en suivant le chemin d'un rayon de soleil.
J'ai connu l'angoisse en entendant le cri d'un lièvre qui étouffait dans le noeud coulant d'un piège, du moineau tombé du nid de sa mère, d'un enfant qui essayait en vain de pêcher dans un étang, et d'un fils répandant son sang sur la croix.
Sache que je t'entends aussi. Sois en paix, sois calme.
Je t'apporte le soulagement à ta détresse dont je connais la cause et le remède.
Tu pleures sur tous tes rêves d'enfant qui se sont évanouis avec les années. Tu pleures sur ton amour propre corrompu par l'échec. Tu pleures sur ton potentiel que tu as échangé pour de la sécurité. Tu pleures sur ton individualité que la foule a piétinée. Tu pleures sur tous tes talents gaspillés parce qu'ils ont été mal utilisés.
1
Tu te regardes avec mépris et tu te détournes avec terreur de l'image qui se reflète dans l'étang. Qui est cette caricature humaine qui te fixe d'un regard froid chargé de honte ?
Où sont donc passés la grâce de tes manières, la beauté de ta silhouette, la rapidité de tes mouvements, la clarté de ton esprit, ta répartie vive ? Qui a volé ton avoir ?
Connais-tu l'identité du voleur aussi bien que moi ?
Un jour, tu as posé ta tête sur un oreiller d'herbes tendres dans le champ de ton père et tu as contemplé dans le firmament une cathédrale de nuages sachant que tout l'or de Babylone serait à toi un jour. Tu as déjà lu dans plusieurs livres. Tu as couvert plusieurs tablettes de ton écriture, convaincu hors de tout doute que ta sagesse égalerait et dépasserait même celle du roi Salomon et que les saisons se transformeraient en années jusqu'à ce que ton règne suprême