l'horloge
Baudelaire
Situation :
Poème 85, dernier de la partie Spleen et Idéal, et donc, c’est le dernier Spleen.
Problématique :
Il est au paroxysme du spleen (dernier)
Le problème n’est pas le temps qui passe mais la conscience que le temps passe
Découpage :
5 premiers quatrains : présentation, description du problème, qui est le temps qui passe.
6ieme quatrain : Comble du summum de l’apogée du paroxysme du spleen, c’est la fin
Analyse formelle :
6 quatrains en alexandrin, avec rimes embrassé. 24 vers (24h). Anaphore à la fin
Définition :
Sylphide : -femme mince et gracieuse, créature féminin de rêve
Gangue : -substance entourant les minerais précieux tels que l’or
Folâtre : -Qui est enjoué, qui manifeste une gaieté un peu folle
Correspondance vertical : Horloge ! Dieu Sinistre, divin hasard
Analyse :
Champs lexical du temps : mot entouré un peu en orange
Le temps se joue de lui, il a « pompé sa vie avec sa trompe immonde ». L’horloge n’est plus un instrument le temps, mais son bourreau « qui a toujours soif » « le menacent » et « chaque instant le dévore un morceau de délice » et le « vide de sa vie » Clepsydre. Le temps gagnera toujours, « c’est la loi ». Chaque seconde lui dit « souviens-toi ». « Souviens-toi que je gagne toujours, que tu ne peux rien contre moi ». « Souviens-toi que je passe, que maintenant est autrefois, que je te dévore, que je pompe ta vie ». L’horloge lui rappelle également que le plaisir qu’il eut autrefois n’est plus maintenant. L.15-16 : Le temps lui rappelle toute « l’or » qu’il a lâché autrefois, qu’il n’a pas su exploiter. Il culpabilise parce qu’il n’a pas utilisé le temps de sa jeunesse comme il aurait dû.
DERNIÈRE STROPHE : La finalité du Spleen est la mort. Tout lui dit : Meurs vieux lâche ! Tout : le divin hasard, l’auguste vertu (qu’il n’a pas usé), le Repentir. « Il est trop tard » lui rappelle l’horloge qui lui rappelle cela depuis le tout début du texte.
Synthèse :
Il n’a plus qu’à mourir il imagine que